Depuis maintenant une semaine, Fox et Minimoa sont partis chez mes beaux parents. Je me doutais que la séparation serait difficile car avant même de partir, elle parlait déjà de ne pas vouloir nous quitter.
La séparation parents / enfants
J'écrivais déjà cet article pour parler de la séparation pas simple entre Jules et nous au moment des vacances. Neuf ans plus tard, je pourrai réécrire la même chose sauf qu'il s'agit maintenant de Minimoa et qu'elle n'a pas 6 ans mais 7ans1/2. Curieusement, plus les années passent, plus l'éloignement est compliqué.
Petite c'était au moment de partir à l'école, aujourd'hui c'est le soir. Les soirées pyjamas sont pour elle compliqué alors qu'elle en rêve. La nuit, je me rends compte que toutes ses angoisses remontent, tout comme ses frères, .... tout comme moi. Un trait de caractère que j'aurai préféré ne pas leur transmettre.
Pour Jules, l'avantage d'être suivi par de nombreux spécialistes, lui a permis de gérer seul ses crises d'angoisses. Fox a toujours du mal à s'endormir mais il gère également en prenant des livres, en bricolant ou en écoutant la radio.
Mais Minimoa est encore jeune. Ce qui la rassure c'est de nous savoir à ses côtés, pas loin, pour pouvoir si nécessaire venir nous voir (traduire : nous rejoindre dans notre lit !). Le soir, elle peut jouer, dessiner, écouter de la musique pour attendre le sommeil mais elle se réveille souvent la nuit.
La séparation n'est pas une chose simple pour les enfants. Les parents sont souvent leur repère et si l'enfant a besoin de cet attache, tout l'amour des autres ne changera rien. Minimoa est heureuse comme tout chez ses grands-parents, et je ne fais aucune inquiétude à ce sujet. Mais je sais qu'il faut aussi écouter ses peurs.
Au début, elle nous appelait une fois tous les 3/4 jours, mais depuis ce weekend, les appels sont plus fréquents ... en weekend c'est deux fois par jour et la semaine, nous avons le droit à une visio tous les soirs.
Certains jours, les larmes sont au bord des yeux et puis d'autres, il suffit juste de passer du temps avec elle, d'échanger sur notre quotidien et de se dire au revoir. Jamais je n'appelle. J'espère toujours que sa journée lui fera oublier notre absence. Mais cette ruse ne fonctionne pas toujours hélas !! Alors on accepte ce temps d'échange, on écourte si besoin mais à chaque fois, on prend sa souffrance à la hauteur qu'elle le ressent.
Dans 10 jours, nous irons les rejoindre après deux semaines et demi loin de nous. Elle va pouvoir profiter de nous, nous coller autant qu'elle le voudra, jusqu'à ce qu'en grandissant, elle arrive à se détacher de nous car elle comprendra que même si nous sommes loin, nous serons toujours là pour elle.
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