C'est assez incroyable de voir à quel point la météo peut avoir un rôle dans notre humeur. J'aurai écrit ce billet vendredi soir, il aurait été sombre et déprimant. Et puis, il y a ces deux belles journées qui ont fait pencher la balance de l'autre côté. Comme quoi nous sommes si peu de choses.

Mon cher journal

Il suffit d'un peu de soleil pour que le mental change, nous faisant oublier ce qui nous paraissait insurmontable quelques jours avant. Pourtant, rien n'a changé fondamentalement. Je croule toujours sur le travail, il me reste énormément de choses à faire à la maison et mon énergie semble être partie en vacances sans moi.

Pourtant, en ce lundi je me sens bien. Il fait beau, il va faire chaud et l'annonce fort probable d'un nouveau confinement ne me fait même pas peur. Je suis apaisée. Au bureau, le télétravail renforcé se traduit par être la seule du service (sur 16) à être là. Il faut bien assurer les réunions ! Mais cela me convient aussi.

Les enfants gardent leur énergie débordante, que ce soit à la maison et à l'école. Les devoirs ne sont pas vécus comme une pression, pour autant les résultats sont là donc je suis contente et fière d'eux. J'ai accepté le passage en CE1 pour Minimoa et nous commençons à remplir les papiers pour l'entrée en 6e de Fox. Ca me fait bizarre de me dire que j'aurais d'ici quelques mois, deux enfants au collège.

Côté alimentation, je suis repartie dans mes travers. Le moral n'était pas au beau fixe cette semaine et forcément je me suis vengée sur le chocolat. Résultat, la balance ne m'a pas remerciée ! Avec le changement d'heure, je n'ai même pas été marcher dimanche donc pas moyen d'éliminer un peu ces calories de trop. J'ai donc décidé qu'il fallait que je me reprenne en main sérieusement.

Je continue le désencombrement à la maison, tout en pensant à une nouvelle réorganisation. Gaelle (pro de l'organisation) n'a pas pu venir à la maison à cause des restrictions sanitaires. Nous avons donc fait une visio, histoire que je puisse avancer dans le reste de la maison. Si je pouvais, je passerais mes journées à faire ça mais il parait que je dois bosser. Je prends mon mal en patience et avance petit à petit.

Une nouvelle semaine débute avec de nouvelles annonces prévues mercredi (ou pas). Nous vivons vraiment dans l'incertitude permanente. J'opte du coup pour la résignation, n'anticipant pas gros chose, pour ne pas être décue.