Cher journal #11

Je ne sais même pas par quoi commencer tellement mon esprit semble embrouillé. Alors d'abord il y a ce confinement qui n'en est pas un et qui nous pose surtout beaucoup de question. Au travail, il a fallu mettre les agents en présentiel qu'une fois par semaine et ce n'est pas simple niveau organisation. Pour ma part, je devrais faire un peu plus de télétravail mais entre les congés, les malades et les obligations de chacun, ce n'est pas toujours simple. 


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Mon cher journal


Ma charge de travail devient de plus en plus importante, avec en prime quelques bâtons dans les roues. Mais il faut garder le cap sans pour autant se faire bouffer, j'en fais un point d'honneur pour mon équipe et moi.

Cette situation un peu tendue m'a fait replonger dans mes vilains travers de boulottage intempestif. C'est fou comme la nourriture est un doudou pour moi. Heureusement, je continue de marcher régulièrement ce qui est une véritable source de petit bonheur pour moi. L'arrivée du Printemps, des oiseaux et des bourgeons vont tout de suite beaucoup de bien au moral et compense les écarts.

Depuis le début de l'année, nous nous sommes lancés un vrai défi santé : check up des dents et des yeux. C'est comme ca que l'on se retrouve en ce joli mois de Mars, à avoir 5 personnes à équiper en lunettes, un appareil dentaire pour le grand et des gouttières pour moi. Je sais où va partir l'argent des vacances .... c'est pas trop grave vu la conjoncture !

A la maison, les enfants ne sont pas affectés par ce nouveau confinement. Pour eux, rien ne change au niveau de leur sortie, résultat il ne comprenne pas bien le principe. Pour moi en revanche, cela signifie l'annulation de la visite de Gaelle, la pro de l'organisation qui devait venir a la maison. Je continue du coup sans elle, mais avec ses conseils, de désencombrer la maison, et de trier. Sa venue m'a redonné un coup de fouet sur ce chantier entamé depuis longtemps mais dont je ne voyais pas le bout.

C'est devenu pour moi une obsession, à espérer être en vacances pour pouvoir en finir une bonne fois pour toute. Je sens bien que tant que je n'aurai pas terminé cette étape, je ne pourrais avancer sur autre chose. La musique en groupe était définitivement impossible, je me focalise su autre chose.... même si ca me titille de chanter et de vous proposer des choses.

La situation actuelle est telle que je sens bien que je subis complètement ... au travail, à la maison, au quotidien. J'ai remarqué que souvent, ce sentiment revient de manière cyclique. Cela fait partie de nos vies je crois, crise sanitaire ou non. Mais il faut être lucide, le covid joue un rôle dans tout cela, même si j'ai la chance d'avoir toujours un travail, une maison et une famille en bonne santé.

2 commentaires

  1. Même état d'esprit, la Covid nous épuise tous moralement. Ici on a fini la thématique "yeux" on continue sur les dents ;-)

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