Angoisses ou comment sortir le soir même à minuit

Alors non, je ne vais pas vous parler de mes angoisses (je m'apaise au fil des ans), ni celles de P'tit Loup (et pourtant, j'en aurai des choses à dire). Non. Je vais vous parler de celles de Jules. Celles qu'il vit au quotidien, qu'il surmonte désormais sans nous, mais surtout celles qu'il n'arrive pas à dépasser.

Comment gérer ses angoisses


tdah


En grandissant, je pensais que Jules était plus apaisé. Que les craintes du monde extérieur qui le faisaient courir partout, quitte à se mettre en danger, faisaient moins partie de son quotidien, qu'il les avait domptée. En réalité, il n'en est rien. Chaque jour, il prend énormément sur lui pour ne pas montrer sa peur, ses angoisses face à nos vies pas toujours si simple.

Mais voilà, des fois il n'y arrive plus. Alors comme un bébé, arrivé la nuit tombée, il explose. Son coeur s'emballe, le palpitant s'accélère et il ne contrôle plus rien. Une fois, je lui ai proposé d'aller se promener pour se calmer. Depuis, c'est devenu son seul moyen de se calmer.

C'est ainsi que durant les vacances, il aura fallu affronter le froid, jusqu'à minuit passé des fois, pour qu'il trouve l'apaisement suffisant pour dormir. Un événement traumatisant dans la journée et je suis certaine que le soir, nous devrons braver le froid pour qu'il retrouve son calme intérieur. Son papy qui tombe, une crise de son frère et l'apparition de cloque sur son corps (vive la varicelle) auront eu raison de lui.

gérer ses angoisses

Balade au clair de lune


Je suis contente de voir qu'il est capable de savoir ce qui est bon pour lui, ce qui va l'aider. En revanche, sortir dehors quelque soit le temps, l'heure, la température n'aide en rien à mon propre apaisement. Je crois que le pire est quand il se décide une fois que je suis au fond de mon lit. Devoir se relever, s'habiller est tout simplement un supplice (surtout pour moi qui aime mon lit !).

Mais voilà, quand on aime, on ne compte pas et tant que nous ne trouverons pas une autre solution, je continuerai à l'accompagner, à braver le froid, pour qu'il puisse se calmer. Eviter les éléments perturbant, c'est quasiment impossible mais l'aider à mieux les gérer, je suis sure que nous y arriverons.


14 commentaires

  1. Ah les angoisses, je connais ça avec la Miss. Heureusement, ces derniers temps elle semble trouver en elle ce qu'il faut pour s'apaiser. Pourvu que ça dure...

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  2. pauvre petit ♥ un grand bravo à vous deux, tu es une super Maman, et ça il le sait ♥

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  3. on se sent en plus tellement impuissant quand il s'agit de ses propres enfants...
    courage ici ça progresse un peu...

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  4. J'ai les larmes aux yeux rien qu'en te lisant, moi aussi je fais en sorte d'éviter les éléments perturbants mais malheureusement ils sont partout et arrivent toujours quand on ne s'y attend pas et on doit faire avec...
    Bises

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    1. oh non :( ce n'est pas le but .... bon courage à vous aussi <3

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  5. Pas facile...
    As-tu pensé à l’hypnothérapie ? Ici ça a débloqué pas mal de choses...

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  6. Le pauvre, ton récit m'a beaucoup touchée... Bravo à tous les 2.

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