La décision a été prise en juin.
Depuis, nous patientons ... vous comprendrez que les places sont rares.
En attendant, le CMP a mis en place un groupe de parents.
Une fois par mois, les parents dont les enfants vont intégrer l'hôpital de jour,
se réunissent pour discuter.
Avec nous, une assistante sociale, une psychologue et une infirmière. Elles ne sont pas là pour diriger la rencontre mais pour nous accompagner dans nos réflexions, nos doutes,
et répondre quand elles le peuvent à nos questions.
Il y a 15 jours j'ai assisté à ma première réunion.
J'ai été agréablement surprise. Pas de larmes, pas de pleurs mais de la volonté !
Les parents présents avaient leur enfant déjà en hôpital de jour depuis peu.
Ils ont pu répondre à mes interrogations de parents sur l'organisation,
l'attitude de leur enfant face à cette décision.
Nos enfants n'ont pourtant pas les mêmes troubles, mais il y a avait des similitudes.
Nous avons vu parler des progrès de leur enfant, du déroulement des choses.
Et en fond, toujours la même difficulté avec l'école, sur comment trouver une entente,
un accompagnement qui nous correspondent et surtout qui correspondent à notre enfant.
Car quoi qu'on dise, quoi qu'on fasse, nous le faisons pour notre enfant, son bien être.
Les remarques que l'on fait, les exigences que l'on peut avoir, n'ont qu'un seul objectif : faire progresser notre enfant.
On ne juge personne sur son travail.
On attend juste un réel accompagnement, une compréhension.
Le CMP qui prend en charge Jules le fait.
Ils sont là, à notre écoute, allant même jusqu'à nous aider dans notre organisation.
Un exemple ?
Jules (comme beaucoup d'enfants au CMP)
a une prise en charge à 100% par la sécurité sociale.
Grace à ça, nous avons pu mettre en place un taxi pour l'emmener
à ses séances hebdomadaires.
Le problème est ensuite de trouver LE taxi qui acceptera de faire ces aller-retour.
Car tous n'accepte pas de faire ces courses, moins rémunérateur qu'un trajet pour Roissy (et je le comprends !).
Le CMP est donc en train de chercher pour nous cette personne qui accompagnera nos enfants dans les meilleurs conditions.
Sans taxi, les parents sont obligés de les faire ces aller retour,
obligeant certains à diminuer leur temps de travail, voir de rester à la maison.
Certes il y a le handicap de son enfant, mais il faut penser à toute la gestion que cela engendre et aux complications que nous rencontrons.
Une place devrait se libérer rapidement pour Jules ...Novembre peut être.
Une période d'adaptation de 15 jours devra se faire
pour que les professionnels en place valident cette décision.
Je sais déjà que Jules devraient y aller l'après midi ... 3, 4, 5 jours ... je ne sais pas.
En attendant, Jules a hâte ... l'école, le travail du CP semblent lui peser,
au point qu'il préfère l'inconnu...
c'est bien cet intérêt, il sera sûrement moteur pour lui ! Avec ma fille, j'ai constaté une chose : les enfants ont des ressources qu'on ne leur connait pas forcément ! Après, il faut être là pour recevoir parfois le contre-coup, ouvrir les bras et accueillir les pleurs ou les angoisses! Bien du courage à vous, parents et à lui dans cette nouvelle étape de votre vie qui vous apportera des outils pour l'avenir j'en suis certaine !
RépondreSupprimerMerci (tardif) pour ce message. Notre amour pour eux reste en effet un soutien incalculable !
Supprimer