L’île de la Guadeloupe

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Guadeloupe - L'ilet gosier


Je sais déjà que mes mots ne seront pas assez fort pour décrire ce que nous avons vu durant ces 15 jours en Guadeloupe. Pourtant j’ai envie d’en parler, encore et encore, tellement ma nouvelle façon d’appréhender la vie, a pris tout son sens là bas. 

L’île ne fait que 1628 m2 et pourtant, basse terre et grande terre sont tellement différentes que l’on a l’impression de changer de lieu. D’un côté il y a des paysages plutôt vallonnés voir plat, l’air ambiant est sec, la canne à sucre est très présente, et l’on peut admirer de belles plages de sables blancs. De l’autre, le climat y est plus humide, la végétation y est dense, le paysage montagneux, les bananeraies sont très implantées, tout comme la canne à sucre, et les plages sont en sables noirs (sauf depuis le passage du cyclone hélas). 

Mais au delà des paysages, j’ai aimé vivre là bas. La sur-consommation ? Ils ne connaissent pas. Il n’y a pas de magasins à tous les coins de rue, exceptés ceux d’alimentation. En revanche, on peut trouver des familles sur le bord de la route vendant des noix de coco, des sorbets ou autres produits locaux. 

Vivre sur une île ne doit pas être évident tous les jours : Le chômage important, les difficultés d’importation, le coût des produits importés ou la gestion des déchets ne facilitent pas la vie au quotidien. Mais ils développent une capacité à vivre près de la nature tellement belle, qu’elle devrait être mieux valorisée. 

Ils ont une richesse, insoupçonnable, celle de ne pas avoir à subir cette sur-consommation que nous vivons au quotidien en métropole. Cette tentation a tous les coins de rue, inutile et qui surtout nous fait oublier l’essentiel.

Ici tout le monde a des poules, des coqs, des arbres fruitiers ... Ils soignent leur bobo avec de l’aloe vera ou du figuier de barbarie. Certains vont pêcher pour eux même ou pour revendre aux voisins. Les horaires ? Ils ne connaissent pas, même s’ils tiennent un commerce d’ailleurs mais qui est dans le vrai ? Nous, avec nos montres greffées dans la tête, ou eux avec leur rythme au jour le jour. Ils ont gardé ces méthodes de « grands-mères » que nous avons oublié et qui pourtant sont essentiels pour l’avenir. 

Leur vie est loin d’être parfaite mais elle est remplie de jolis moments, tellement riches intérieurement :
- des grandes familles se retrouvant au bord de la plage pour un grand pique-nique,
- des enfants partant pêcher entre copains,
- des jeunes sur le bord du trottoir en train de jouer au domino

Alors forcément, ma vision est celle d’une touriste de la métropole, mais je pense sincèrement que leur vie pourrait être un exemple pour nous sur certains aspects. Alors même si nous n’avons pas minimum 20 degrés toute l’année, ni même une mer d’un bleu incroyable, revenir à l’essentiel, profiter des siens autour d’un bon repas, vivre plus proche de la nature, n'est ce pas le plus important ? 

10 commentaires

  1. Wow quel bel article très touchant. En 15 jours vous avez su capter l'âme de notre archipel. Comme vous dîtes " revenir à l’essentiel, profiter des siens autour d’un bon repas, vivre plus proche de la nature, n'est ce pas le plus important ?". Magnifique. Merci et revenez surtout :-D
    Bisous chaleureux de la Guadeloupe <3

    https://madeinguadeloupe.blogspot.fr/

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    1. Merci et ravie d'avoir su capter l'essence même de l'île. Je reviendrai c'est sur car nous n'avons pas tout vu et il y en a des choses à voir !!

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  2. Je ne connais pas du tout la Guadeloupe mais j'adorerais y aller. Mes grands-parents y sont allés il y a des années et ma Mamie en parle encore comme un de ses plus beaux souvenirs de voyage.

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    1. On ne peut pas rester indifférent. Je n'ai pas beaucoup voyagé donc je ne peux pas comparer mais j'ai adoré !

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  3. Nos voisins y partent pour les prochaines vacances. J'espère pour eux qu'ils seront autant enchantés que toi. Vivre loin de la sur-consommation, ça doit être doux je pense, surtout quand on en a marre d'entendre le verbe "acheter" constamment ;)

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    1. Oh que oui ! On se recentre sur l'essentiel et le plus important.

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  4. Je rêve d'y aller... On ne se rend pas toujours compte qu'on vit dans une société de sur consommation et c'est effectivement quand on part "ailleurs" qu'on se rend compte qu'il serait bien de revenir à l'essentiel de temps en temps..

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    1. oui complètement. J'en avais déjà pris conscience mais là bas cela devient une évidence !

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