Comprendre la relation que l'on a avec notre corps ? #lundireflexion

Les dictâtes de la maigreur sont encore bien présentes même si les choses ont un peu évolué. Avoir un corps parfait reste dans l’image collective (surtout de la jeunesse). Tout est fait pour que le regard que l’on porte sur soi soit dénigré : les images de magazine, les réseaux sociaux, mais également les vêtements de prêt-à-porter nous renvoie à cette soit disante hors normalité. Faire un 36 en haut et 40 en bas peut devenir un casse-tête vestimentaire.

Cette photo a été réalisée sans trucage, pour autant elle n'est absolument pas le reflet de mon corps !

Pour autant, sans forcément s'affranchir de ces messages négatifs, l'acceptation de soi n'est pas toujours simple : nous avons tous un corps qui ne nous satisfait pas pleinement pour diverses raisons.  Il ne s’agit pas forcément d’un chiffre qui correspond à un poids, une taille ou une mensuration mais plutôt à une sensation de mal être. Très souvent, nous recherchons une silhouette passée, celle d’avant, celle où nous nous sentions épanouie. Alors, est ce réellement notre physique qui nous pose problème ou plutôt notre vie qui procure se sentiment ?

Mon corps et moi

Suffit que le travail se passe à merveille, que la vie de famille respire la joie de vivre, pour que j'arrive à faire abstraction de mes petits défauts corporels. Mon corps devient alors un accessoire avec lequel je compose sans aucune difficulté. Et puis, il y a les autres jours. Ceux où rien ne va. Ceux où tu te lèves du pied gauche, ou les emmerdes s’accumulent, et où ton miroir te renvoie cette image que tu n’es pas capable d’accepter à ce moment précis. Ces petits défauts prennent alors une importance disproportionnée.

Paradoxalement, ces moments de baisse de moral te rendent incapable d'une quelconque motivation pour faire changer les choses. Au contraire, je pense que nous sommes même nombreux à nous réfugier dans la mal bouffe quand notre moral est en berne.

En ce moment, je suis dans une période plutôt bonne. Je pourrais me laisser vivre et profiter tout simplement. Pourtant, je garde en tête ces moments de mal être où l'acceptation de mon corps n'est pas facile. Non pas que je sois en surpoids, mais il ne me ressemble plus. L’arrêt du sport (si on peut dire que j’ai commencé un jour) et surtout mon excès de gourmandise commence à se voir. N’oublions pas également que je n’ai plus 20 ans, 3 enfants et que forcément mon corps ne réagit plus aussi bien à mes excès.

Cette semaine, j’ai donc décidé de reprendre ce corps que j’ai abandonné, et qui rajoute un poids à ma charge mentale. Je ne le fais pas pour la mode, je ne le fais pas pour les autres, et encore moins pour une époque passée que je regrette. Je le fais pour que le matin lorsque je m’habille, je n’ai pas envie de jeter mes fringues par la fenêtre. Je le fais pour que lorsque je sorte de ma voiture, je n’ai pas cette sensation d’avoir 100 ans et que mes articulations vont lâcher d’un moment à l’autre. Je le fais pour que mon chant soit soutenu par cette sangle abdominale qui pour l’instant semble parti en vacances. 

Bref aujourd’hui, j’ai décidé que mon corps ressemblerait à celle que je suis.

Et vous, quel rapport avez-vous avec votre corps ?

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8 commentaires

  1. J'ai mis très longtemps à accepter mon corps. Je suis une bouteille d'Orangina et c'est parfois compliqué de m'habiller. Mais maintenant ça va mieux même si certains jours, je me déteste encore un peu.

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    1. je suis comme toi donc je comprends très bien. C'est difficile de s'accepter mais lorsque l'on peut agir un peu, je me dis qu'il faut tenter pour au moins de pas regretter.

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  2. J'ai un peu de mal à accepter ce corps qui vieillit. Pas vraiment de souci de poids mais plutôt de fermeté, il me manque la motivation et le temps pour faire du sport et pourtant ça me ferait vraiment du bien...

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    1. Je vois très bien de quoi tu parles. C'est vraiment compliqué de pouvoir tout faire de front

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  3. Perso je me préfère plus svelte que je ne suis
    Mais je n'ai aucune volonté

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  4. coucou

    ah lala pas facile
    j ai été maigre, en surpoids et là suis "taille normale" (42 comme beaucoup de Françaises)
    au final je m'apprécié plus en plus grosse qu'en maigrichonne et au final je fais avec :)

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    1. Je suis convaincue que le poids ou la taille ne sont pas des critères de bien être. Chacun vit son corps différemment ... il faut juste l'accepter

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